ELECTRIC, à VOTRE SERVICE DEPUIS 1883
Après une bonne année 2021, 2022 sera l’année de beaucoup de changements chez Electric. Depuis le 1er janvier, Electric a en effet absorbé Lichtpunt Gent qui devient Lichtpunt by Electric et l’été prochain, Electric va quitter son siège social de Bruxelles, Boulevard Poincaré où elle était implantée depuis 1923, pour un tout nouveau bâtiment passif de 5.000 m2 dans le zoning de Nivelles Nord.
Nous avons demandé à Alain De Vos, l’actuel administrateur délégué d’Electric, de nous en dire plus sur le plus ancien grossiste en matériel électrique de Belgique, qui compte actuellement 8 points de vente.
Quel est l’ADN d’Electric ?
Une entreprise ne résiste pas au temps si elle n’a pas de valeurs ni de visions. Il est important aussi se remettre en question régulièrement. Nos valeurs sont l’honnêteté, la transparence, la fidélité et la compétence. Nous établissons avec nos clients et nos fournisseurs une relation de confiance dans la durée. Nous croyons à l’importance de l’échange et du partage des informations, des connaissances et des idées avec nos clients. Pour cela, nous avons un personnel compétent et motivé, disponible et toujours à la recherche de solutions aux problèmes de nos clients.
De quoi êtes-vous le plus fier?
Je suis très fier de gérer une société qui aura 140 ans en 2023 et encore de beaux jours devant elle. Je suis entré chez Electric en 1988, pour succéder à mon père qui avait succédé au sien. Cela fait donc 34 ans que je m’investis avec passion. Je suis très heureux que la 4e génération s’investisse aussi dans l’entreprise.
Quel a été l’impact de la crise du Covid?
Nous avons eu beaucoup de chance puisque nous n’avons pas dû fermer et une grande partie de notre personnel a réagi de façon professionnelle et efficace. Nos clients ont donc continué à pouvoir compter sur nous et notre service dès le premier jour de confinement. Nous nous posions des questions sur notre modèle et il a démontré toute son efficacité.
Pourquoi insistez-vous souvent sur le caractère familial d’Electric?
Parce que nous sommes une entreprise familiale nous sommes plus proches de nos collaborateurs, plus flexibles. De plus, nous ne cherchons pas le profit à outrance. Nous voulons assurer la pérennité de l’entreprise en Belgique bien plus que de gros revenus à nos actionnaires. Nous n’avons de comptes à rendre qu’aux membres de notre famille. Cela nous permet d’investir différemment et notamment de façon plus écoresponsable et durable. Il y a quatre ans, nous avons mis 200 panneaux solaires sur nos bâtiments du boulevard Poincaré et acheté une Smart et une trottinette électriques pour les livraisons dans le centre. Pendant quelque temps nous avons été le plus gros producteur d’énergie solaire du centre de Bruxelles.
Electric Strepy et Tienen ont également des panneaux solaires et des bornes de recharge électrique. C’est dommage que le placement de panneaux soit tellement réglementé, d’autant plus qu’avec le développement des batteries électriques, on pourrait réduire énormément l’envoi de l’électricité sur le réseau.
Pourquoi avoir racheté Lichtpunt Gent?
Quand une opportunité se présente, il faut savoir la saisir. Cet investissement nous permet de grandir et de nous diversifier. Nous avons intégré une équipe de grands professionnels de l’éclairage qui nous permettront d’offrir un service plus large à nos clients.
Après 100 ans boulevard Poincaré, vous allez déménager. Qu’est-ce que cela vous fait?
Je ne vous cache pas que cela me fend le cœur, mais savoir que les bâtiments vont devenir une école, avec une partie d’enseignement technique nous met du baume au cœur. De façon plus objective, le monde évolue, la ville change et avoir un centre logistique dans Bruxelles n’est plus possible avec les nombreuses restrictions de circulation présentes et à venir. Déménager dans un zoning, dans un bâtiment conçu par et pour nous, va nous permettre d’avoir une logistique plus efficace, notamment pour les livraisons des commandes par internet. Mon grand-père avait voulu les points de vente d’Electric proches des gares car, à son époque, les marchandises étaient surtout livrées en train. Maintenant, c’est tout à la route, nous nous adaptons, mais nous garderons des magasins en ville tant que c’est possible afin de permettre à nos clients de ne pas perdre trop de temps pour se fournir.
Prévoyez-vous d’autres défis pour 2022?
Le rallongement des délais de livraison et les informations parfois lacunaires des fournisseurs sont un gros problème. Nous allons devoir jongler avec les informations et les marchandises qui seront livrables. Ce sera à nous de proposer des alternatives à nos clients. J’ai confiance dans les capacités de nos équipes pour affronter ces difficultés. Nous allons beaucoup développer notre e-shop MyElectric avec livraison soit dans nos points de vente le lendemain dans des colis au nom du client pour permettre un enlèvement rapide, soit dans des points d’enlèvement choisis par nos clients. Il sera aussi facile d’enlever la marchandise directement à l’entrepôt de Nivelles Nord qui est à un jet de pierre de l’autoroute E19.
Avez-vous des regrets ?
Lors de l’ouverture des pays de l’Est dans les années nonante, j’ai essayé d’implanter des succursales en Slovaquie et en Roumanie. Ce furent des expériences intéressantes, mais pas du tout concluantes. Les mentalités sont trop différentes. Electric Presov (Slovaquie) survit comme entité indépendante, gérée par la personne avec laquelle je l’avais créé. Nous restons en contact de façon épisodique. En Roumanie cela a disparu.
Et des souhaits ?
J’aimerais bien qu’Electric se développe encore en Belgique. Ce serait bien d’avoir encore des opportunités telles que le rachat de Lichtpunt Gent pour avoir des magasins dans des régions où nous ne sommes pas encore présents.
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