Tata Steel et Thyssenkrupp unissent les activités européennes
Les avantages en termes de coûts de la joint venture sont estimés à 400 à 600 millions d'euros

Tata Steel et Thyssenkrupp vont fusionner et réunir leurs activités acier européennes. Ensemble, ils deviendront le second plus grand fabricant d’acier en Europe, après ArcelorMittal.
Avec 48.000 salariés, le nouveau groupe vise un chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros. Le siège social de la joint venture Thyssenkrupp Tata Steel sera établi dans ou près d’Amsterdam. Une moins bonne nouvelle concerne la vague de licenciements imminente de 4.000 emplois ou 8 pour cent du personnel: la moitié dans la production, l’autre moitié dans les services de support. On ne sait pas encore clairement si des licenciements interviendront dans notre pays. Les deux entreprises n’ont qu’une présence limitée en Belgique et comptent ici quelque 200 salariés. Tata Europe possède un bureau à Berchem (13 salariés), un établissement pour le 'steel packaging' à Duffel (38 salariés) et Segal, une usine de galvanisation pour le secteur automobile à Flémalle (région liégoise). ThyssenKrupp possède uniquement un établissement avec 23 salariés à Anvers. Les avantages en termes de coûts de la joint venture sont estimés à 400 à 600 millions d’euros. Les divisions commerciales, départements de recherche et autres services de support seront réunis. Plus tard, on examinera aussi comment améliorer la capacité et les installations des usines d’acier à Ijmuiden, Duisburg et Port Talbot. La fusion doit être achevée fin 2018 et doit encore être approuvée par la Commission européenne et le conseil d’administration des deux entreprises.